Type de document
États de la question, rapports d'expertise et revues de littérature
Année de publication
1988
Langue
Français
Résumé
Au Québec, la relation travail et santé-sécurité demeure, comme partout dans les pays industrialisés, d'une actualité brûlante. Les intervenants du réseau de la santé et de la sécurité du travail sont bien documentés pour reconnaître et mesurer les expositions des travailleurs aux agents chimiques et physiques mais, jusqu'à récemment, peu d'entre eux ont été sollicités dans le monitoring des agents biologiques.
Les bactéries infectieuses, les champignons, les virus, les pollens et les insectes sont considérés comme des agents biologiques de même que les produits de métabolismes microbiens non infectieux et les fragments de plantes et d'animaux qui peuvent causer des réactions allergiques chez l'être humain.
L'exposition aux agents biologiques et surtout ceux trouvés dans les aérosols posent des risques potentiels d'infections ou d'autres maladies pour plusieurs groupes professionnels. Par exemple, les travailleurs du secteur de l'agriculture, de 1'industrie animale et de ses sous-produits, des travailleurs de l'industrie alimentaire, ceux qui exécutent des tâches impliquant la présence d'animaux, le personnel hospitalier, le personnel de laboratoires, les enseignants et les travailleurs sociaux, les travailleurs des travaux d'excavation et de traitement des ordures, les travailleurs des soins dentaires, du textile et du traitement des eaux usées en sont quelques-uns.
L'évaluation, l'identification et le contrôle des microorganismes rencontrés dans le milieu de travail font appel à plusieurs disciplines du monde scientifique. Le contrôle et le diagnostique des maladies infectieuses et allergiques doivent être laissés aux médecins et aux divers spécialistes de l'épidémiologie, de la pathologie, de la physiologie et de la microbiologie. Complémentairement, en ce qui concerne l'hygiène industrielle, l'évaluation et le contrôle des agents biologiques sont similaires à ceux rencontrés dans le domaine des aérosols, pour lesquels les équipements de mesure et les stratégies d'échantillonnage sont bien développés. Enfin, la préparation des échantillons, l'identification et l'énumération des microorganismes échantillonnés doivent être référés à des experts du domaine de la bactériologie, de la virologie et de la mycologie.
Ce document s'adresse particulièrement aux intervenants de la santé et de la sécurité du travail et porte surtout sur l'échantillonnage des microorganismes.
Mots-clés
Microorganisme, Technique d'évaluation, Evaluation technique, Évaluation de l'exposition, Exposure evaluation, Prise d'échantillons, Taking of samples
Numéro de projet IRSST
0087-0380
Numéro de publication IRSST
B-008, S-005
Citation recommandée
Lavoie, J. (1988). L'échantillonnage des microorganismes dans le milieu de travail (Rapport n° B-008). IRSST. https://pharesst.irsst.qc.ca/expertises-revues/158
